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circulation automobile - Page 2

  • Pollution : attention à la mauvaise qualité de l'air dans le Sud-Ouest

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    Ce vendredi matin sur les quais, l'air de Bordeaux est particulièrement pollué. Photo Ma Planète, 20 mars 2015

    Depuis un jour ou deux, le nez vous gratte, vous vous raclez la gorge, vos allergies se réveillent, vous toussez et vos yeux picotent dès que vous faites du vélo ou que vous marchez dans les rues de Bordeaux et des grandes villes de la région. Vous ne couvez pas la grippe et le printemps a bon dos : la pollution est là, comme en témoignait hier la brume légèrement jaunâtre qui voilait l'atmosphère. Selon l'Agence de la qualité de l'air en Aquitaine, Airaq, les niveaux de particules en suspension (PM10) ont d'ailleurs "fortement augmenté dans l'air "que respirent les Girondins, "au cours de la journée du jeudi 19 mars". En soirée, sur le site de l'agence, la qualité de l'air était "mauvaise" (indice 8).

    nuages.jpgLes particules fines mauvaises pour la santé

    Si l'air de la Gironde, de la Dordogne, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques n'est, fort heureusement pour les Aquitains, pas aussi pollué que celui de Paris qui a battu un triste record mondial ce mercredi, la présence de ces particules polluantes particulièrement néfastes pour la santé, a entraîné jeudi le déclenchement d'une Procédure d'Information et de Recommandations sur le département de la Gironde, procédure étendue ce vendredi à l'ensemble de l'Aquitaine. Compte tenu des prévisions météorologiques, Airaq indique que "cette situation risque de se maintenir vendredi 20 mars, voire de perdurer plusieurs jours".

    Voilà pour l'information. Sinon, que faire ? Comme toujours, c'est à la "population vulnérable" dite "sensible", personnes âgées, malades, allergiques, asthmatiques et enfants, de prendre ses "précautions" et d'augmenter le trou de la Sécu, le cas échéant  : 

    • Limiter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe.
    • Limiter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur.
    • En cas de symptômes ou d’inquiétude, prendre conseil auprès de votre pharmacien ou consultez votre médecin.

    pesticides vignes épandage.jpgPour réduire les taux de pollution de l'air, aucune interdiction ou obligation n'est faite aux émetteurs de particules fines, pas plus ici qu'à Paris.  De simples recommandations sont adressées aux automobilistes (réduire la vitesse, faire du covoiturage, prendre les transports en commun...), aux particuliers qui font des feux de cheminées (les décaler), aux agriculteurs (reporter la pratique de l'écobuage et les brûlages dirigés,  décaler dans le temps les épandages de fertilisants, recourir à des procédés d’épandage faiblement émetteurs d’ammoniac et à des enfouissements rapides des effluents),ou encore aux industries (réduire les rejets atmosphériques, de mettre en fonctionnement les systèmes de dépollution renforcés (lorsqu'ils sont prévus), de reporter le démarrage d'unités à l'arrêt, de réduire les chantiers générateurs de poussières et de réduire l'utilisation des groupes électrogènes).

    Autant de voeux pieux.

    Cathy Lafon

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  • Semaine de la mobilité. Bordeaux : le règne de la voiture en partage

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    Le réseau d'autopartage Citiz, installé à Bordeaux, est l'un des trois moyens à disposition des bordelais pour leur permettre de rouler plus vert. DR

    A l'occasion de la Semaine européenne de la mobilité qui s'achève ce lundi, Ma Planète fait le point sur les bonnes pratiques bordelaises en matière de déplacement automobile.

    voiture,autopartage,partage,covoiturate,location,libre service,embouteillage,circulation automobile,semaine de la mobilité,alternatif à la voitureA Bordeaux, on co-roule !

    Est-ce le résultat des bouchons à répétition (d'accord, on est dans la capitale du vin, mais le phénomène est insupportable quand il s'agit d'embouteillages), est-ce la conséquence du prix élevé de l'essence ou le fruit d'une véritable prise de conscience écologique liée au réchauffement climatique, à la raréfaction des ressources énergétiques fossiles et aux pics de pollution ? Le fait est que, grâce aux politiques publiques menées localement depuis plusieurs années, tant au niveau de la Communauté urbaine de Bordeaux (Cub) que de la ville centre, l'agglomération bordelaise bénéficie aujourd'hui d'une palette complète de solutions permettant aux usagers de laisser tomber la voiture individuelle pour co-rouler.

    La palette

    Outre le covoiturage bien connu et fortement encouragé par les collectivités locales dont le Conseil général de la Gironde, et certaines administrations et grandes entreprises, les Bordelais ont aujourd'hui trois moyens malins de rouler plus vert et plus économique : l'autopartage, avec Citiz, la location de voitures entre particuliers avec Koolicar et Drivy, et les voitures en libre service, avec les BlueCub électriques du groupe Bolloré, déclinaison locale des Autolib parisiennes.

    1. Citiz

    voiture,autopartage,partage,covoiturate,location,libre service,embouteillage,circulation automobile,semaine de la mobilité,alternatif à la voitureC'est le nouveau nom d'Autocool, la coopérative d'autopartage pionnière à Bordeaux. Le concept reste le même, mais la coopérative portée par Nicolas Guenro depuis presque l'origine du projet, fait désormais partie du réseau national d'autopartage Citiz. Il y a un an, Autocool et ses petites soeurs réparties dans les grandes villes de l'Hexagone, ont décidé de réunir leurs forces pour développer plus efficacement en faveur de la réduction de l'usage de la voiture en ville et offrir à leurs adhérents un service à l'échelle du territoire national : Citiz.

    Comment ça marche ? Un abonnement mensuel permet à l'usager d'avoir accès à une flotte de véhicules répartie dans la Cub, dont certaines sont hybrides. On réserve via internet la voiture dont on a besoin ponctuellement pour faire des courses, un aller-retour à la plage ou passer un week-end en famille ou chez des amis. L'objectif est simple : éviter d'investir dans l'achat d'une voiture personnelle, économiser sur des frais de parking et d'essence, tout en désencombrant l'espace public et en participant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il n'y a pas plus vertueux ! Le système fonctionne en boucle : on prend la voiture à un endroit où on la ramène après usage. A Bordeaux, Citiz revendique 1.600 conducteurs pour 1.000 abonnés (contrats). Le réseau national présent sur 80 communes, compte 15.000 abonnés.

    2. Koolicar et Drivy

    koolicar logo.jpgCe sont les champions de la location de voitures entre particuliers. On entre là dans le vert royaume de la consommation collaborative.

    Comment ça marche ? Comme Drivy, Koolicar, sert d'intermédiaire via un site internet entre des propriétaires qui mettent à disposition leurs véhicules et des locataires en quête d'un tel service. Le système, payant, fonctionne sur abonnement et permet aux propriétaires de rentabiliser leur voiture lorsqu'ils ne s'en servent pas et aux locataires de ne pas investir dans l'achat d'un véhicule. Avec pour résultat final, moins de voitures sur la chaussée et moins de pollution. Mais, à l'inverse de Citiz, Koolicar ne contribue pas à la réduction du nombre de voitures particulières aussi efficacement, puisque le système ne peut fonctionner que s'il existe au départ un parc automobile privé. Koolicar utilise un équipement testé à Bègles (Gironde) en 2013, la "koolbox", un boitier qui sécurise l'utilisation en libre service des véhicules, sans échange de clé. Et ça marche tellement bien que la MAIF, "l'assureur militant" partenaire de Koolicar, vient d'injecter 2,6 millions d’euros. Avec cet investissement, l'assureur français conforte son ambition de s’impliquer fortement dans les nouveaux services de mobilités alternatives et Koolicar pourrait devenir le premier opérateur d’autopartage entre particuliers au monde, en utilisant le parc automobile français existant. Le réseau devrait équiper d'ici deux ans 6.000 véhicules répartis dans toute la France.

    • Koolicar : 15 voitures réparties sur Bordeaux et Bègles, à la disposition d'une centaine d'abonnés. Koolicar fixe les tarifs de location. Tarifs  : 2€ par heure HT et 20 centimes par km. Site internet : https://www.koolicar.com/
    • Drivy : chanceux, les Bordelais peuvent aussi utiliser un autre système de location de voitures entre particuliers, Drivy. Opérateur historique sur ce marché, Drivy, accessible sur internet partout en France  a vu le jour à Marseille en 2010. Drivy, qui fait équipe avec l'assureur Allianz, propose 20.000 voitures et utilitaires de particuliers à louer dans toute la France dont 535 à Bordeaux. Le site de Drivy : https://www.drivy.com/

    3. BlueCub

    BLUECUB ESSAIS.jpgC'est le joli nom des voitures électriques en libre service du groupe de Vincent Bolloré qui ont débarqué dans la Cub cette année.

    Comment ça marche? Le principe est celui du Vélib' parisien ou du  VCub (vélo en libre service) bordelais. Les petites voitures électriques sont disponibles sur des aires de stationnement équipées de bornes de recharge, situées à des endroits stratégiques : près de lieux publics, d'arrêt de bus, de stations VCub et Citiz. Les abonnés empruntent les BlueCub pour de courts trajets, notamment dans le cadre du travail ou pour des sorties culturelles ou sportives, et peuvent les laisser à destination, sur un autre emplacement. Le principe, linéaire,  est donc différent de celui de l'autopartage développé par Citiz, en boucle. Les deux systèmes se veulent complémentaires et ne correspondent pas aux même besoins. En six mois, plus de 10.000 locations auraient déjà été effectuées. Même si les BlueCub n'ont pas droit au label "écologique", elles participent aussi à la diminution de l'usage de la voiture particulière en ville.

    • BlueCub: 90 véhicules sur 40 stations (80 en 2015) dans 5 communes. Tarifs dégressifs en trois formules à la minute  : de 6 à 9 € la demi-heure. Site internet: https://www.bluecub.eu/fr/

    De la marge...

    Avec tout ça, ajouté au fait qu'une voiture coûte 4.000 € par an si l'on s'en sert tout seul pour aller travailler à 20 km de chez soi (il s'agit d'une moyenne calculée par la Cub), on ne devrait plus voir de malheureux automobilistes tout seuls au volant aux heures de pointe !  Hélas, un jour où vous aurez le moral, faites le test : arrêtez-vous à un feu rouge et comptez le nombre de voitures individuelles qui ne transportent qu'une personne... Si l'on considère aussi le nombre de bouchons qui ne diminue pas vraiment, on peut se dire qu'il y a encore une sacrée marge pour le développement du partage de la voiture, dans l'agglomération bordelaise comme ailleurs.

    Sans compter que, pour tout un tas de trajets, on peut également se déplacer à vélo ou à pied (c'est tellement bon pour la santé) ou encore en tram, en bus, en train et en navette fluviale... 

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma Planète sur l'autopartage : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur les émissions de gaz à effet de serre : cliquer ICI
  • Pollution de l'air: la France fait partie des régions du monde où elle tue le plus

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    La carte de la pollution de l'air publiée par la Nasa, septembre 2013 DR

    Les cours de géographie vont devoir intégrer une nouvelle carte du monde plutôt sinistre: réalisée par la Nasa, elle présente les endroits sur  la planète où la pollution de l’air tue le plus, au premier rang desquels la France. En cause : l'industrie, la circulation automobile, le chauffage... Corrélée au réchauffement climatique, loin de s'améliorer, la situation ne cesse de se dégrader en Asie, en Afrique et en Europe.

    pollutio pekin.jpg2,1 millions de morts par an dans le monde

    Une étude américaine publiée en juillet 2013 par IOP Science sur le journal en ligne  "Environmental Research Letters", estimait que la pollution de l’air serait à l’origine de la mort d’environ 2,1 millions de personnes dans le monde chaque année, soit 470.000 par an. L'équipe de Jason West, un spécialiste de l’observation terrestre rattaché à l’université de Caroline du nord, mettait le changement climatique au banc des accusés, car il décuple l'impact des principaux responsables : l’ozone et les particules fines en suspensions dans l’atmosphère. En se basant sur cette étude, la Nasa a publié en septembre une carte  du monde d'un nouveau genre qui permet de se faire une idée de l'évolution de la pollution de l'air causée par les activités humaines, en la mesurant, de 1850 à 2000. Pour la représenter, les scientifiques ont compilé six modèles informatiques différents.

    pollution air paris.jpgEn marron, ça se dégrade, en bleu, ça s'améliore

    On peut lire la carte de l'agence américaine comme une radiographie de l'impact direct sur la santé des émissions de gaz à effet de serre (GES) et des particules qui polluent l'atmosphère. GES en constante augmentation depuis les débuts de l'ère industrielle, période à partir de laquelle l'influence de l'homme sur le système terrestre serait devenue prédominante au point d'en modifier le climat. En marron, on repère les endroits où surviennent le plus de morts prématurées liées à la mauvaise qualité de l’air – jusqu’à 1.000 morts par an et par 1.000 km² dans certaines régions du globe – et en bleu, les rares endroits où la qualité de l’air s’est améliorée : les quantités de fines particules en suspension y ont diminué au cours des 160 dernières années, en raison d'une réduction des émissions à l'échelle locale.

    pollution air usine.jpgLes pays les plus industrialisés

    Sans surprise, les régions du monde les plus concernées sont parmi les plus industrialisées de la planète : l’Europe centrale dont la France, l’Inde, la Chine, l’Indonésie et le Japon. Certaines, plus rares, ont, à l’inverse, connu un recul de la mortalité sur la période étudiée : le centre de l’Amérique du sud et le sud-est des Etats-Unis. Une amélioration qui s’explique, dans cette dernière zone, par une baisse des émissions liées à l’industrie et des incendies depuis le milieu de XIXe siècle.

    En Europe, la France est en première ligne

    Régulièrement pointée par l'Europe pour ses dépassements de seuil autorisés en matière d'émissions de gaz à effet de serre, la France est logiquement classée par la Nasa parmi les pays les plus affectés. En dépit des pressantes mises en demeure européennes, depuis ces trente dernières années, la pollution de l'air n'a presque pas baissé dans l'hexagone qui reste aussi sous la menace d'une lourde amende de l'Europe : on parle de 100 millions d'euros et de 240.000 euros de pénalité par jour de retard....

    zapa europe.jpgPourquoi ?

    Le pays est l'un des rares grands Etats européen à n'avoir pas su notamment mettre en place de zones de circulation à basse émission de CO2 ou de péages urbains "anti-pollution" : dernier épisode en date, le projet des Zapa (zones d'actions prioritaires sur l'air), finalement jeté aux oubliettes par le gouvernement actuel.  L'agglomération bordelaise, qui fait partie des quinze grandes zones urbaines de France à dépasser régulièrement les seuils de pollution autorisés, étudiait encore la question en décembre 2012... Depuis, en février 2013, les PPA (Plans de protection de l'atmosphère) de François Hollande ont succédé aux Zapa de Nicolas Sarkozy. Sans que l'on puisse dire aujourd'hui ce qui a vraiment changé en bien depuis.

    42.000 morts par an en France, dont 150 à Bordeaux

    Pourtant, la pollution de l'air, due en grande partie à la circulation automobile, causerait 42.000 morts prématurées chaque année en France, dont environ 150 décès par an à Bordeaux.  L'augmentation des maladies respiratoires, plus ou moins graves, chroniques ou non, est responsable dans la capitale de l'Aquitaine d'une diminution moyenne de l'espérance de vie de 5 mois. Telles sont les conclusions du projet Aphekom, qui a évalué de 2008 à 2011 les répercussions de la pollution de l'air sur la santé publique dans douze pays européens et en particulier dans neuf grandes villes françaises.

    diesel.jpgLe diesel, parmi les premiers responsables

    Ce  n'est plus un scoop : le diesel, l'une des principales sources de microparticules et d’oxydes d’azotes, reste majoritaire dans le parc automobile française et, au lieu de diminuer, continue d'augmenter.  D'où les projets de "taxe carbone diesel", destinés à  taxer davantage ce carburant ultra-polluant de manière à récupérer des financements susceptibles d'aider les Français à renouveler leurs véhicules. Sachant qu’il faut près de 20 ans pour renouveler un parc automobile, il y a comme qui dirait plus qu'urgence. On connaît le sort de la fameuse "taxe diesel", noyée lors de la Conférence environnementale de septembre dernier dans un fumeux plan de "fiscalité verte"... 

    pollution air,lutte,circulation automobile,ges,effet de serre,diesel,particules fines,nasa,carte,étude scientifique,santéAh, ce chauffage au bois !

    Autres sources de pollution, dans une bien moindre mesure, le chauffage au bois et les émissions des avions à proximité des aéroports. Si elle est loin d'être la plus urgente, la lutte contre la pollution du chauffage au bois qui, on s'en doute, n'est sûrement pas le premier mode de chauffage en zone urbaine, est paradoxalement la plus avancée. Sur les conseils de l'Ademe, on la réduit par l'usage de granulés compactés plus propres, par de nouveaux inserts à bois ou poêles qui permettent des combustions complètes, et aussi, plus simplement, par des procédés d'allumage de feu qui dégagent moins de CO2. Quant aux émissions des avions... Bien fol celui qui s'y attaquera !

    Dans ce contexte, la carte de la Nasa sonne comme un rappel à l'ordre : la pollution de l’air provoque une perte d’espérance de vie, une augmentation des accidents cardio-vasculaires et des maladies respiratoires.  A cela s’ajoutent les effets à long terme sur les risques de cancer, d’accidents vasculaires et de thrombose. Ces impacts ont été observés dans toutes les grandes villes françaises. Y compris à Bordeaux.

    Cathy Lafon

    A ECOUTER

    • "Quels sont les pays où la pollution fait le plus de victimes?" France Info, le 9 octobre 2013

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